D'un autre côté, il faut bien se rendre à l'évidence, tant qu'on pourra pas s'exprimer librement sur ce genre de sujets et que, par égard pour ceux qui jugent bon de hurler au racisme chaque fois qu'on s'en approche d'un peu trop près, qu'on pratiquera automatiquement la censure, il ne faudra pas s'étonner que le pays aille mal. La censure, peut-être bon pour les télévores... et pour la France ? De ce fait, et que les modos me censurent s'ils le veulent, je joins ici une copie du mail que j'ai envoyé à yu.
Matt, dans le mail qu'il a envoyé à Yu, a écrit :Bon, déjà j’aimerais que tu saches que je n’ai pas pour habitude de répondre aux sondages, quelle que soit leur nature, encore moins quand ils ont pour but d’alimenter le délire républicain d’un profersseur d’ECJS aux théories sociales-démocrates ramollies. Toutefois, compte tenu de la nature du sujet, je consens exceptionnellement à me livrer à cet exercice.
Age : 20 ans
Sexe : Masculin
Lieu de résidence : Yvelines
1) Le terme « incidents» est un euphémisme écoeurant. Il s’agit en fait d’une succession d’actes abjects commis sous de faux prétextes par des individus méprisables, du délinquant minable au criminel dangereux (je rappelle, pour mémoire, qu’il y a eu mort d’hommes).
2) Quel français digne de ce nom ne se sentirait pas concerné quand son pays est menacé de l’intérieur ?
3) Non, j’ai préféré laisser agir les forces de l’ordre, en premier lieu par respect de la loi.
4) Je pense que ces personnes ont utilisé la mort de deux des « leurs », dont ils ont injustement imputé la responsabilité aux forces de police, comme prétexte pour se livrer à des actes de violence gratuits et pour eux ludiques. Cette « crise » fut également l’occasion pour ces personnes de nous servir (encore !) leur habituel discours victimaire.
5) Je pense que l’Etat a, comme à l’accoutumée, manqué de fermeté. On a vu le milieu politique se livrer, comme d’habitude, à la compromission, promettre rallonges budgétaires et subventions diverses aux associations et municipalités des quartier dits sensibles, affirmer sa volonté de légiférer contre les « discriminations ». En d’autres termes, je pense que nous sommes gouvernés par des lâches, qui achètent la paix civile faute d’avoir le courage de la rétablir.
6) Je pense que les forces de l’ordre, dans leur ensemble, ont bien géré la situation. Je salue leur courage, n’oublions pas qu’ils étaient en première ligne et qu’ils ont essuyés jets de pierres et tirs d’armes à feu, et que nombre d’entre eux furent blessés. Et quant aux policiers responsables de quelques débordements, par ailleurs sans gravité, bien qu’ils aient outrepassé leurs prérogatives, j’éprouve de la compréhension à leur égard.
7) Compte tenu de mes réponses précédentes, je pense qu’il n’y aura aucune difficulté à déterminer ceci.
8) La principale cause de cette « crise » et, à mon sens, le laxisme des pouvoirs publics, tant en matière d’immigration que de politique intérieure. En effet, c’est bien la faiblesse de l’Etat qui a poussé les voyous à croire qu’on pouvait obtenir de la France des concessions par la menace.
9) Avant cette « crise », la « racaille » croyait pouvoir faire plier l’Etat sous la menace. A présent, je pense qu’elle en est absolument convaincue.
10) J’aimerais signifier ici mon mépris pour une certaine catégorie de journalistes. En effet, on remarquera que les reporters suivaient à la trace des troupeaux de délinquants, relatant leurs exactions et leur donnant même, à l’occasion, une tribune pour vomir leur inepties. Notons que ces reporters ont toujours pris soin de protéger l’anonymat de ces personnes, de sorte que justice ne puisse jamais être faite… bel exemple de civisme. Dans le même temps, ces reporter on jugé opportun d’envoyer au Ministère de l’Intérieur les cassettes des « bavures » policières (filmées de loin) menaçant de faire éclater un scandale si des sanctions n’étaient pas prises. Et mieux encore, certains ont même eu l’excellente idée de tendre des « pièges » aux CRS, en envoyant à leur rencontre de jeunes provocateurs équipés de micros cachés.
Voilà, ma grande, ce que je pense de tout ça. Je sais que c’est radical, mais crois bien qu’il n’est pas une ligne que je ne pense profondément. Ce sont mes opinions, je les assume et je suis prêt à les défendre, c’est pourquoi je t’autorise, si tu le souhaite, à publier cet e-mail sur le forum.