Ben*Baker a écrit :Dans ton post, si je te suis bien, tu dis que le droit de vote est notre arme et que cela suffit à diriger un pays. Si on est pas content des élus, on les sanctionne aux élections. Ok.
Toutefois cela a des limites :
1) Si je ne suis pas content je vais sévir lors des prochaines élections certes, mais 5 ans d'un mauvais programme ça laisse beaucoup de dégâts. Ca fait donc un peu tard ; puisqu'on est en démocratie je pense qu'on devrait avoir le droit d'arrêter les frais en temps voulu.
c'est pourquoi dans certains états, notamment des états fédérés aux USA tel la Californie, le peuple peut demander par pétition la destitution du gouvernement. Si un nombre suffisant de personne vote en ce sens, de nouvelles élections sont organisés. En France, il y a un peu la même chose avec la motion de censure, mais qui se révèle totalement inefficace car le partie majoritaire ne vote pas contre le gouvernement.
Mais la responsabilité des gouvernants pourrait très bien être mise en cause comme à l'époque de de Gaulle. Il a créer la Vème pour lui, et s'en est servi d'une façon originale. Il remettai régulièrement sa responsabilité lors de nombreux référundum pour adopter une loi ou une modification constitutionnel, et lors de élections législative. D'ailleurs il le disait clairement, vous voter non, je m'en vais. ça peut paraitre un peu dictatorial, du genre vous avez intérêt à vous écraser sinon je vous laisse seul, mais en 69, il est bel et bien parti. Aujourd'hui je ne vois pas un seul homme politique près à partir en cas de défaite (sauf Jospin). Il est certain qu'il y a une sorte de crise de la responsabilité en politique.
Ben*Baker a écrit :2) Le vote de rejet c'est bien mais depuis de nombreuses années on a pu constater qu'aucun des candidats n'est réellement intéressant. On a l'impression qu'ils ont tous la même politique, d'où finalement un vote "par défaut" et une grande abstension (pourquoi voter pour des gens qu'on aime pas ?).
Cette fois le gouvernement a une façon de gouverner différente, plus stricte. Cela avait des bons côtés au début, mais là il commence à y avoir de l'abus je trouve.
Pour ma part j'essai de me faire une opinion avant les périodes électorales et j'essai de lire les programmes de partis. En effet lors des périodes électorales, il y a un réel déballage de prommesses démago, on croirait se promener rue St Denis, cé à en être dégouté de la Démocratie. C'est comme ça que j'ai découvert que le FN avait dans son programme la modification totale des droits fondamentaux, exit la déclaration des droits de l'homme de 1789, les principe fondamentaux reconnus par la république et le préamburle de la constitution de 1946. Dans ce cas de figure la liberté d'association ne serait plus protégé constitutionnellement, ça fait frémir. Mais le candidat Lepen ne l'a jamais dit ça, faisant une campagne très soft. Remarque je n'avais aucune envie de voter FN, ni MNR d'ailleurs.
Ben*Baker a écrit :3) Les votes démocratiques n'arrivent pas à entraver le rouleau compresseur bureaucrate : souvenez-vous du vote irlandais CONTRE l'Europe. Eh bien on a crié au scandale... et on les a refait voter ! Autrement dit, on a le choix du moment qu'on est d'accord avec eux.
On me dira que le cas évoqué est particulier, mais je trouve qu'il est quand même révélateur.
Là en effet c'est un cas très particulier:
d'abord le vote irlandais bloquait la construction européenne et l'élargissement (capital) du 1er mai 2004, non seulement pour eux mais aussi pour tous les autres Etats membres, sauf à prévoir des dérogations et des coopérations renforcées, qui nécessitaient de nouveaux traités, c'était donc le bordel. Pour ce cas de figure le problème doit normalement être régler par les travaux de la Convention pour l'élaboration d'une Constitution puisque il permettrait à un Etat de quitter l'Union.
Deuxièmement le vote était très ambigüe. Soit les enjeux avaient été mal expliqués, en effet lors du deuxième référundum ils ont voté oui. Soit il rejettai uniquement le mauvais traité de Nice mais pas la Construction Européenne, ce qui expliquerait qu'ils aient ensuite voté oui. Soit ils rejettaient réellement la construction européenne, dans ce cas pourquoi avoir ensuite oui, enfin je me refuse à y croire
Enfin, pour l'intérêt général, la notion est très confuse, personne n'a encore réussi à en faire une définition satisfaisante. L'intérêt des patrons y est inclu, car ce sont eux qui en collaboration avec les salarié et les associés qui apportent des capitaux créent dfes richesses dans un système capitalistes. Ce qui induit qu'ils ne faut pas étriper les patrons, ni les actionnaires, mais aussi que ces derniers respectent les salariés en leur accordant un salaire décent et en ne les traitant pas comme des chiens en les licenciant lorsqu'ils font des bénéfices. Enfin, ils y a des personnes sans scrupules de tout bord...
Mais je pense sincèrement qu'une mesure impopulaire peut être bénéfique pour tout le monde. Par exemple personne n'aime payer ses impôts, et ceux ci permettent d'abord d'assurer les fonctions régalienne de l'Etat (sécurité intérieur et extérieur, justice...), des services publiques efficaces et très utiles (santé, éducation...), et enfin une certaine redistribution des richesses (prestations sociales...
Ben*Baker a écrit :NB : je dis ça en toute courtoisie, je ne suis pas énervé. [/b]:wink:
Moi n'ont plus, mais évite quand même de taper sur l'Europe, parce que mine de rien Putain, Putain cé vachement bien, nous sommes quand même tous des Européens
