Que les employeurs ne veuillent pas prendre de risques, ça se conçoit : c'est leur argent qui est en jeu, et cela justifie leur méfiance. Je pense que beaucoup n'auraient rien contre le fait de s'implanter dans ces zones, qui sont à l'heure actuelle des "déserts économiques", mais quel serait l'intérêt si la sécurité des employés et des infrastructures ne peut être garantie ? Ils ne peuvents tout de même pas financer une armée de vigiles, pas plus que l'Etat ne pourrait y affecter en permanence des compagnies de C.R.S. ou des escadrons de gendarmerie mobile. Je reconnais que cet état de fait est regrettable pour les travailleurs de ces quartiers, mais la fameuse "crise" en question à été révélatrice du peu de cas que font ces voyous des outils de travail de leurs voisins.
Quant à la "discrimination à l'embauche", je ne doute pas qu'elle existe, mais franchement, elle a bon dos. En effet, je pense qu'on l'a trop souvent mise en avant à tort et que, si une candidature est rejetée, c'est en premier lieu parce que l'entreprise à trouvé un meilleur candidat. Evidemment, c'est bien plus facile d'accuser les autres de discrimination plutôt que de se remettre en question. Mais à force, cela fait que beaucoup de gens n'y croient plus.