Les Télévores

par **nitokris** » Mar 07 Fév 2006, 20:35

bah si tu les as tous mis là... je les ai lu...je pensais ke tu en avais mis ailleurs kom sur ton blog ou le ton site...

par **Yu'** » Mar 07 Fév 2006, 20:38

mon site ? o_o
j'ai pas de site ^^
oh fait, j'en profite : je fais de la pub pour un joueb qui se meurt ...
si ça vous dit, ya pas mal de textes tristes :

http://manuscrit.joueb.com/

par **nitokris** » Mar 07 Fév 2006, 20:39

ah bah c'etait de ca dont je parlais...

par **lafka_6** » Mer 08 Fév 2006, 12:42

yukimania a écrit :l'avantage, c'est que Lafka sait critiquer quand quelque chose lui déplait :p

bah c'est un peu le but en mm tps sinon ça servirait à rien de soumettre ses textes ici... :wink:

j'aime beaucoup ton texte yu...

par **Yu'** » Mer 08 Fév 2006, 20:52

merci =)
dsl, rien d'autre d'intéressant à dire -_-'

par **lafka_6** » Mer 08 Fév 2006, 22:41

mdr pas de pb :calin:

par **Yu'** » Dim 12 Fév 2006, 20:32

Rien de nouveau dans le club très ouverts des déprimés ?

par **lafka_6** » Dim 12 Fév 2006, 20:38

bah je sais pas si ça peut aller là ms bon... les autres textes que j'ai écrit récemment sont sur mon autre pc, et là la flemme de les récupérer, donc une autre fois...

"Une simple larme versée pour chaque personne tuée... Voilà le peu qu'il reste de mon humanité. Dressée pour tuer, je n'ai plus de conscience. Mais comment le pourrais-je? Je n'ai rien connu d'autre que le sang, la peur, les cris... Ni bien, ni mal. Juste les ordres. Aucune croyance, aucune foi. Aucune tendresse, aucune attache. Juste les ordres. Et cette larme versée, que je ne comprends pas. Peut-être un résidu de moralité. Ou peut-être un souvenir enfoui dans mon inconscient. Un souvenir où moi aussi je jouais et je riais, je pleurais et je criais... Où je vivais en somme. Car c'est peut-être ma mort que je pleure, ma mort qui se rapproche de plus en plus à chaque âme décimée, un fléau qui s'abattra sur moi pour me punir de n'être plus humaine. Une simple machine, au service des puissants, qui de temps en temps mêle au sang qu'elle fait couler une larme qu'elle a versé. Combien de temps me reste-t-il? Assez pour savoir que je ne veux pas de cette vie, pas suffisamment surement pour pouvoir en changer."

par **nitokris** » Lun 13 Fév 2006, 16:40

ca me fait penser a l'histoire de glass heart :wink:

par **lafka_6** » Lun 13 Fév 2006, 20:24

vi un peu ms je l'avais écrit avt de voir l'anime dc bon... :green:

par **nitokris** » Lun 13 Fév 2006, 20:48

kom koi les grands esprits se rencontrent...

par **lafka_6** » Lun 13 Fév 2006, 20:53

ptdr ah ça je sais pas j'irais pas jusque là ms bon c'était pr vous assurer que c'était pas du plaggia! :wink:

par **nitokris** » Lun 13 Fév 2006, 20:57

je te crois ...et puis plaggia ou pas c'est bo, moi tres fleur bleu, moi tres touchée... :wink:

par **lafka_6** » Lun 13 Fév 2006, 21:33

mdr bah tant mieux :calin:

par **Sylvebard** » Ven 17 Fév 2006, 00:52

Chouette un nouveau texte, ou devrais je dire, flutte !

La porte vitrée s'ouvra, l'air humide s'engouffra dans le hall surchauffé de la tour. Il essuya machinalement ses pieds sur le paillasson en regardant la rue avant de sortir. Il avait plu toute la journée, une pluie lourde, chaude ; le trotoir etait recouvert de flaques. Les enfants avaient cessé de jouer depuis longtemps dans le caniveau pour rejoindre le salon et leur tele.

La lumiere grise du ciel ne changeait pas des neons de son bureau open-field, pas plus que les facades souillées bouchant l'horizon ne changeaient des parois de son caisson. Il allait pleuvoir à nouveau. Les passants anonymes traversaient rapidement la rue courbés, comme s'ils luttaient contre le vent. Il n'y avait pas un souffle.

Il fut pris par le flot descendant la rue. Il n'avait pas envie de rentrer, seule sa tele crachotante meublait ses diners ; personne ne l'attendait, ou la vie passant avait cessé de l'attendre. Meme son chat etait tombé du balcon le mois dernier, on dit qu'ils retombent toujours sur leur pattes, pas lui, comme s'il l'avait fait exprès.

La rue etait parfois eclairée par les vitres des cafés. Il pouvait apercevoir les silhouettes des consommateurs, la rumeur de leur conversation et clameur rompait la monotonie du bruit des pneus mouillés. Il avait envie d'entrer dans la lumiere chaude, mais la seule vision de sa consommation solitaire l'en empéchait.

Finalement la foule s'etait dispersée, il se retrouva seul devant un parc, les chiens reniflaient l'herbe grasse.

Il commencait à faire sombre. Les phares et feux donnaient un faux air de fête a la ville.

Les bruits de la ville furent soudain etouffés par la pluie. De tout près on pouvait voir qu'il pleurait.

Les Télévores

Textes Tristes

Qui est en ligne ?