Textes Tristes

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Textes Tristes

Message par Yu' » Ven 03 Fév 2006, 20:04

Dépressif à tendance suicidaire, évitez de lire ce qui suis ...
Lol !
Allez Lafka, je t'attends :p
« Si j'y vais, ce n'est pas pour mourir mais pour me prouver à moi même que je suis encore vivant. »
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Message par lafka_6 » Sam 04 Fév 2006, 00:01

bon toi t'as déjà lu yu, mais j'en mets un quand mm... il s'appelle "ce soir..."


comme d'habitude je viens te voir, le sourire aux lèvres... j'ai envie de te parler, de te regarder, de partager de la tendresse... mais cette fois ce ne sera pas comme d'habitude... tu ne partiras pas en me laissant en larmes sur le lit... tu ne prendras pas ton plaisir... tu ne me blesseras pas... cette douleur dans ma chair, tellement insignifiante comparée à cette douleur dans mon âme... ce soir c'est toi qui me supplieras d'arrêter... je n'aurais plus peur de toi... je ne me mentirais plus... je ne tenterais plus de me convaincre que tu m'aime... je ne te chercherais plus d'excuse... ce n'est pas de ma faute... ce soir tu vas mourir... au nom des cents morts que tu m'as infligées... au nom de toutes les fois où je hurlais de peine et de désespoir... oui ce soir, je te dis adieu mon amour... ce soir... je serais libre... comme tu as l'air surpris mon chéri... mais que fais-tu? me prendre mon arme? ne sois pas grotesque... Dieu... qui aurait cru qu'un jour je te trouverais laid... c'est pourtant le cas ce soir... tu es laid mon amour... avec tes yeux révulsés, et ton crâne déchiquetté... tout ça pour un petit bout de métal... tout ça pour moi... adieu... je vais mieux... les sirènes? quelle importance... je suis libre....
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Message par lafka_6 » Sam 04 Fév 2006, 00:02

bon un autre pour la route... To be or not to be?

Serait-ce plus simple ? Ces gens qui se déchirent, cette souffrance inutile... Je me demande si... Non peut-être pas finalement... Mais ce serait si bien... Fermer les yeux et ne plus les rouvrir sur tant de douleur et de peine... Fermer les yeux... Dormir... Rêver peut être... Ne plus penser... Ne plus haïr... Mais aussi ne plus aimer... Ne plus rire... Ne plus regarder quelqu'un dans les yeux, et oublier l'espace d'une seconde que la vie fait mal... Ne plus partager ces joies toutes simples, ces plaisirs innocents, ces moments où les mots semblent superflus... Ne plus vivre tout simplement... Non... Mais qui sait... Demain, peut-être ?


à ton tour yu... :green:
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Message par Yu' » Sam 04 Fév 2006, 13:38

Déjà lu et beaucoup aimé :)
Allez, je me lance !
Bonne lecture ;)
(et puis si vous avez des commentaires ...)

------------------------------------------------

Bon, je ne suis pas sûre d'avoir eu les mots justes.
Je trouvais que ce n'était pas assez fort dans les sentiments mais j'ai eu des commentaires qui m'ont dit le contraire ...

Les bruits muets

Le silence ... Un silence lourd, pesant, étouffant même. Un silence qui pèse de sa chappe de plomb sur vos épaules. Un silence qui vous paralise. Un silence qui vous fait peur.
Je vois les gens qui bougent autour de moi. Ils marchent, ils courent, ils rient, ils pleurent, ils parlent, ils chantent. Mais c'est comme si on avait coupé le son de la télé. Comme si je regardais un vieux film de l'époque du cinéma muet. Sauf qu'il n'y a pas le fond sonor (vous savez, cette musique qui va si bien avec les images et qui fait qu'on oublie qu'il n'y a pas de paroles). Et qu'il n'y a pas d'écran devant moi. Ce que je contemple, c'est la vraie vie.
On dit qu'on s'habitue à tout, que l'humain a cette capacité. C'est faux. Ça a beau faire un mois que je suis sortie du coma avec les deux timpans déchirés, je ne me suis toujours pas habituée. Certaines personnes disent qu'elles aimeraient connaître un jour le silence absolu. Mais elles ont tort. Parce que le silence complet (quand je dis silence complet, je veux dire qu'il n'y a plus AUCUN bruit ; je ne parle pas de celui que demandent les profs à leurs élèves !), en vérité, c'est horrible. Pire que ça d'ailleurs. Ça paraît inimaginable tellement c'est affreux. Plus rien. Plus aucun son. C'est effrayant, c'est stressant, c'est invivable !
Je vois les gens qui passent et je pense. Je pense aux bruits qui m'étaient familiers. Bruits de pas, bruits de voix, bruits de rire ... Son que produisent les objets aussi : une chaise qu'on déplace, une guitare, un ordinateur qu'on allume ... Peut-on se souvenir d'un bruit ? Après tout, on peut se souvenir d'une couleur, d'une texture. D'un goût ou d'une odeur, c'est déjà plus difficile. Mais faisable. Alors, je crois que je me souviens de certains sons. J'ai l'impression de les entendre. Quand quelqu'un parle, j'ai presque l'impression d'entendre sa voix. Puis, je me rend compte que je ne peux pas, que c'est impossible. Et ça me donne envie de pleurer.
Mal-entendante. Ce serait plutôt pas-du-tout-entendante dans mon cas. Sourde, quoi ! Mal-entendante, quel doux euphémisme. Pourquoi utiliser des mots aux sens si faibles pour une vérité si cruelle ? je suis sourde, pas mal-entendante. Ils veulent nous faire avaler la pilule. Et avec du jus de fruits (voire de l'alcool), ça passe toujours mieux qu'avec de l'eau.
Moi, j'en veux pas de leurs sales gâteries. Moi, mes bruits sont devenus muets. Pas mal-parlants. Non. Juste muets. Et c'est encore pire ...

---------------------------------------------------------------------

Vitres teintées

A kusai-ni,

Elle marche, seule. Le ciel pleure et il fait froid. Elle frissonne. Elle a l'hiver ancré au fond de son âme et aucun manteau ne peut réchauffer ça.
Elle a l'impression de voir le monde à travers des yeux qui ne sont pas les siens. Des yeux vitreux. Recouverts d'un voile noir, un voile de tristesse et de honte.
Sa mère ne l'aurait jamais laissée sortir sans quelqu'un pour l'accompagner. D'ailleurs, si elle savait, elle ferait sûrement une crise cardiaque ! Mais elle, elle a besoin d'être seule. De faire le point sur tout ça. De marcher. D'y repenser, même si ça doit faire mal. Quelle que soit la douleur, il faut qu'elle l'exorcise.
Alors, en cheminant le long de la grande route, elle s'enfonce peu à peu dans les limbes de sa mémoire.
Et ses pensées errent sur cette même route. Celle de la première fois.
Elle se souvient de cette grosse voiture noire aux vitres opaques de l'extérieur. Mais de l'intérieur, on peut tout voir. Le paysage, les gens qui passent. Tout. Mais eux ne te voient pas. Des vitres teintées, ça s'appelle. Du moins, elle croit. Elle se souvient aussi de ses doigts rugueux sur sa peau d'enfants. Ses grosses mains d'adultes sur son corps si frêle. Le cuir des sièges de la plage arrière. L'odeur aussi. Un mélange de voiture neuve, de cuir et d'homme. Le malaise aussi. Un souvenir ineffaçable.
Elle secoue la tête. On dirait qu'elle s'ébroue, comme un chien pour se sécher. Sauf qu'elle, elle ne se débarrasse pas d'eau mais d'horreurs qui encombrent son esprit.
Mais elle ne peut s'empêcher d'y repenser. Et pour fuir ce cauchemar, elle n'a qu'une seule solution : continuer et finir cette histoire.
Les voitures la frôlent, sans la voir, petite ombre transparente sur le trottoir. La nuit est tellement plus silencieuse que le jour. C'est comme si elle étouffait les bruits.
Elle sent des bouffées d'angoisse remonter dans son ventre.
Boule au ventre, brûlure au c½ur, déchirure à la tête. Et puis ce vide qui l'envahit. L'impression de n'être qu'une poupée de chiffon, qu'un pantin qu'on manipule à sa guise. Elle était une étrangère à l'intérieur d'elle-même. Et aujourd'hui encore, cette sensation perdure. Son corps lui échappe et son esprit semble en suspens. Comme si les pensées étaient trop dures et qu'elle préfère les oublier.
Elle devait rentrer un peu plus tôt ce soir-là. Ce fameux soir où tout a commencé. Mais son cours de piano s'était éternisé. Puis, une voiture avait ralentit à sa hauteur. Une vitre qui se baisse, une porte vers l'enfer. Son visage calme et enjôleur. Une envie de vomir à ce souvenir.
« Tu montes ma chérie ? Allez, viens ! Je vais te ramener »
Sa mère lui avait répété cent fois de ne jamais monter dans la voiture d'un inconnu. Mais lui, ce n'était pas un inconnu. C'est peut-être ça, le pire.
Et cela avait duré trois mois. Une éternité pour elle. Puis, elle avait craqué. C'était l'époque où de plus en plus de petites filles disparaissaient, où la pédophilie était d'actualité. Ses parents lui en parlaient beaucoup. Alors, elle avait osé.
Elle se rappelle. L'effroi dans les yeux d'une mère.
Quand elle l'avait appris, elle avait tremblé. Ses yeux s'étaient embués. Puis la colère, dans sa voix, dans ses mouvements brusques. Mais pas contre sa fille. Contre LUI. Contre ce prétendu ami de la famille qui avait brisé son enfant. Elle l'avait serrée à l'étouffer dans l'abri de ses bras. L'avait consolée, cajolée, rassurée. Elles étaient restées un long moment, enlacées, silencieuses. Puis la mère, ravalant ses larmes avait écouté cette douloureuse histoire, avait posé des questions, avait serré les poings le plus fort possible, avait retenu sa haine. Puis, le soir, elle l'avait expliqué à son mari. La petite fille avait entendu la fureur de son père. Etait-ce de sa faute à elle ? Un baiser volé dans son demi-sommeil l'avait convaincu du contraire.
Ce qu'ont fait ses parents ? Elle l'ignore. Et elle ne veut pas savoir. Mais il n'est plus jamais reparu dans sa vie. Plus jamais. Alors le reste n'a pas d'importance.
Et ce n'était pas sa faute. Pas sa faute. Ses parents lui ont assez répété. Et ils l'aiment. Ils l'aiment vraiment. Alors la vie peut continuer ! Comme avant !
Et malgré la pluie, et malgré l'eau qui inonde ses yeux, à cette pensée, la petite fille esquisse un pâle sourire.

--------------------------------------------------------

Il est enchaîné, tout près de moi. Son visage est crispé. Sa respiration s'accélère.
Si je n'avais pas aussi peur, je remarquerais peut-être combien il est beau. Mais, après, tout, je le remarque. C'est peut-être que je n'ai pas aussi peur que je le pense.
Non, je n'ai pas peur. Je suis plutôt confiante. La mort ne peut pas être pire que tout ce que j'ai vécu. Enfin si, peut-être. Mais je préfère ne pas y penser. Je préfère imaginer que c'est comme une délivrance.
Les soldats nous mettent en joue. Son corps tremble et avec lui, tous ceux de la longue file d'hommes et de femmes, collés, dos au mur, à nos côtés.
Je sais que bientôt j'entendrais une détonnation. Puis qu'un morceau de métal transpercera mon corps. Mais je ne peux m'empêcher de le regarder. Mes yeux ne peuvent pas quitter son profil régulier.
Le commandant hurle, les sous-fiffre tirent. Je me raidis en attendant l'ultime minute. Et je prends sa main dans la mienne.
Il me sourit et j'emporte ce sourire avec moi dans l'au-delà.

Je me réveille. Et je laisse mon regard errer sur le gris de ma cellule.
Ce n'était qu'un rêve. Un si doux rêve.
Mon exécution est demain.
Et face aux hommes armés, je serais seule.
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Message par lafka_6 » Sam 04 Fév 2006, 14:19

j'avais déjà lu le deuxième, mais il est toujours aussi touchant... et les 2 autres sont superbes aussi yu... tu as su trouver les mots je t'assure (euh juste ds le premier, la petite parenthèse sur le silence complet a un peu cassé le rythme je trouve... voilà seule petite critique...) :calin:
d'autres commentaires svp? autres que ceux des deux dépressives chroniques :green: ...
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Message par Yu' » Sam 04 Fév 2006, 19:35

oui je sais : ça fait un peu bizarre dans le texte :/
lol
merci beaucoup :calin:

bon, y'a d'autre personne pour nous lancer des fleurs ?!
mdr
allez-y, je veux de la bonne critique, de la vrai !
;)
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Message par lafka_6 » Dim 05 Fév 2006, 01:51

:cry2: y'a personne qui vient poster son avis :cry2: ou mettre des textes à eux :cry:
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Message par Yu' » Dim 05 Fév 2006, 11:21

Pas rave : on va leur faire la tête et continuer à poster toutes les deux :langue:
T'en a d'autres ?
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Message par Sylvebard » Dim 05 Fév 2006, 15:08

Aller, je me lance aussi. Ca merite surement d'etre retraivaille.


C'est arrive d'un coup, une soudaine certitude, la seule que je n'aurai jamais. Je n'avais jamais realisé jusqu'a alors cette destiné pathétique, irrémédiable. Paradoxalement ce destin est solitaire, alors que nous serons tous un jour inévitablement confrontés au gouffre, a notre propre fin.

C'est l'irréversibilite qui est effrayante. Apeuré par la vie je m'arrete, contourne l'obstacle ou alors recule, mais la tout est vain. Le temps s'écoule inéxorablement quoi que je fasse, chaque anniversaire, chaque jour, chaque minute passés me rapproche de la fin. Je sais, je suis sure que je vais mourir.

J'ai pris conscience que je suis, je sais que je ne serais plus.

Pourquoi aie je recu ce don empoisonne ?
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Message par eriny » Dim 05 Fév 2006, 15:16

bon, j'arrive à la rescousse pur ne pas faire de peine:

Un enterrement
à roxanne qui a perdu son grand-père...
Le ciel est sombre et brumeux. Toutes les personnes étaient réunies, là, autour de cet objet: un cercueil. Pleurs et sanglotements ponctuent le discours du curé qui, le livre à la main, parle d'une voix tremblante:
- Nous sommes réunis ici pour l'enterrement d'un homme qui nous ai chers, à tous. Jamais aucun d'entre nous ne l'oubliera. C'était un homme joyeux, chaleureux... et aujourd'hui la mort a pris son souffle, à jamais...
La mère de Roxanne, le mouchoir sur le nez, se retient de quelques larmes. Roxanne la regarde, regarde le curé, les gens habillés de noirs et le cercueil. Son coeur bat à la chamade, elle sent comme un poid lourd lui monter aux yeux. Elle baisse la tête, comme les autres et ferme les yeux. Et là, sans le vouloir, c'est une larme qui coule sur sa joue.

Chez elle, elle regarde le ciel par la fenêtre salie par la pluie battante, et croise ses mains en tremblant: "Je vous en prie, vous, qui êtes notre Père, prenez soin de celui de ma mère. Je l'aime."
Son corps vacille et une flaque d'eau se rempli à ses pieds.
Fin
[/u]
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Message par lafka_6 » Dim 05 Fév 2006, 16:23

ah merci de vous être manifestés :calin: :green:

euh alors sylv j'aime bcp, mais je n'ai pas compris quelquechose: est-ce que ton personnage a un don de voyance ou est-ce que c'est juste un humain normal, qui sait qu'il va mourir comme tt le monde? :indecis: voilà ms sinon c un joli texte
eriny pareil un joli texte ms j'ai pas compris le coup de la flaque d'eau à la fin...
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Message par Sylvebard » Dim 05 Fév 2006, 16:30

C'est un humain normal, ca peut etre moi ou peut etre un autre...
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Message par lafka_6 » Dim 05 Fév 2006, 16:32

oki ben c très joli toujours... :calin: un peu desespéré mais on est dans le bon sujet :wink:

--------------------------------------------------------------
bon j'en mets un autre: un bout de chiffon usé...


Regardez la belle poupée de porcelaine, dans sa robe de taffetas si légère, avec ses perles si précieuses, son teint de pêche, et ses boucles à l'anglaise... Dieu qu'elle est belle... Oui... Si belle... J'étais comme cela avant... Avant... Avant qu'un homme fourbe, de ses mains si brutales, ne me déchire et me blesse, ne laissant plus de moi qu'un bout de chiffon usé, grotesque et triste vestige d'un passé regretté... Oui... Aujourd'hui personne ne me regarde plus... Personne ne s'extasie plus sur ma mise ou mon teint ou ma coiffure... Non. Ombre parmi les ombres, j'erre sans qu'on me voit. Pauvre petite poupée, brisée à tout jamais.

-------------------------------------------------------------
encore un:

La douleur qui me tord le ventre... La faiblesse qui fait fléchir mes jambes... Les vertiges et les nausées... Je suis malade... Ca fait des mois que cela dure... La chimio, les examens, les prises de sang et les injections... Et, pire que tout, le regard des autres, fuyant, plein de pitié... Cette pitié qui me fait horreur... Cette pitié qui me fait me sentir encore plus mal que je ne le suis déjà... Comment vivre avec ça? Mais comment vivre sans? Oh, je vais mourir. Je le sais. Mais on meurt tous un jour, n'est-ce pas? Oui, j'essaie d'en rire, de peur d'en pleurer... Mais je n'aurais pas de regrets... Je serais partie entourée de ceux qui comptent pour moi... J'aurais eu le temps de leur dire quelle place ils ont pris dans mon coeur... J'aurais eu le temps de dire adieu, au monde, à la vie, aux gens... Je laisserais bien de l'inachevé, de ces choses que je n'ai pas eu le temps d'accomplir... Mais le principal, je l'aurais dit... Je l'aurais fait... Et c'est bien plus que la plupart des gens n'en auront jamais... J'ai de la chance dans mon malheur comme on dit. Non, j'ai menti... Je ne partirais pas sans regrets... Je regretterais toujours de ne pas d'avoir fait rire plus souvent mon amour, de ce rire que j'aime et qui me manquera tant... Ce rire qui me donne la force de vivre pleinement... Jusqu'au jour où je ne serais plus là pour l'entendre... Ris pour moi mon chéri... Ris, même si tu dois passer pour un fou.... Ris quand je partirais... Ris quand mon cercueil rentrera en terre... Ris au lieu de pleurer... Oui, ris pour moi, je te le demande. Je t'aime, mon ange
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Message par Yu' » Dim 05 Fév 2006, 19:24

merci à vous deux !

flaque = ses larmes je pense ...
J'ai bien aimé mais pour moi, un enterrement, ce n'est pas comme ça :/
Quand je suis aller à l'Eglise, j'ai presque eu envie de vomir. Tous ces gens qui blablataient sur le fait que c'était quelqu'un de super, qu'elle irait au ciel et nianiania, je n'ai pas aimé ...
Enfin, je ne suis pas du tout croyante ^^

Mwa, j'avais compris que c'était un homme normal. Et j'aime bien. Ça nous fait réfléchir, est-ce que ce ne serait pas plus facile de ne pas autant penser ? De ne pas se poser toutes ses questions ? Si on avait moins conscience de la mort, on aurait peut-être moins peur.

Argh ... J'aime beaucoup le premier texte lafka ! Bien prenant ! J'aime l'idée de la poupée brisée ...
J'aime beaucoup le deuxième aussi ...
Dis, ça te dérange si j'en publie certains sur mon blog ? Ne t'inquiète pas, je mettrais que c'est de toi (je ne suis pas folle non plus ... Chourrer un texte, quelle horreur !)
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Message par nitokris » Dim 05 Fév 2006, 19:39

:cry: c'etait tres bo tout vos textes je suis toute emue...
La tristesse vient de la solitude du coeur.

Montesquieu.
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